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Le risque de gel est écarté à Chapelle de Novilis pour 2019

Nous sommes très heureux d’annoncer que le risque de gel est écarté à Chapelle de Novilis pour 2019. Le 23 avril 2017, une simple nuit de gel à -3° nous avait fait perdre la moitié de la récolte de ce millésime. Nous sommes déjà garantis que ce ne sera pas le cas en 2019 car le risque de gel à présent est totalement écarté.Nous pouvons d’ores et déjà affirmer que ce fléau ne nous impactera pas sur ce millésime et nous sommes rassurés sur ce premier point.

Stade “Boutons floraux séparés” (BFS)

La plupart de nos parcelles ont atteint à ce jour le stade “Boutons floraux séparés”. L’évolution de la végétation se mesure en effet au travers d’une quinzaine de stades différents concernant la vigne. Ces stades vont du “Bourgeon d’hiver” en hiver, à la “Chute des feuilles” à l’automne suivant. Chaque stade se doit d’être particulièrement observé car de cette observation dépend toujours une action spécifique. Si le risque de gel est écarté, le stade BFS et plusieurs des stades suivants sont encore des étapes très sensibles aux maladies.

Quels risques existe-t-il encore sur ce millésime 2019 ?

Ces risques sont : l’Oïdium, le Mildiou et la grêle.

 

L’Oïdium : il est un danger réel à partir du stade “2 à 3 feuilles étalées” (photo de gauche) jusqu’au stade “Fermeture de la grappe” (photo de droite).  Il apprécie les températures jusqu’à 30° et se développe d’autant que la végétation est importante.fermeture de la grappe

Le Mildiou  : il risque de s’installer en cas de fortes et régulières pluies. C’est un champignon qui s’attaque aux feuilles, puis aux fleurs, et/ou grappes. Il les sèche sur place ! En 2018, les 6 semaines de pluies continues en mai et juin nous ont fait perdre 65% de la récolte. Nous n’avons pu produire aucun de nos vins rouges sur le millésime 2018. Après les dégâts du gel de 2017, ce nouveau fléau en 2018 fut un coup dur pour nous.

La grêle : elle peut s’abattre à tout moment, jusqu’à la veille des vendanges et décimer la récolte dans sa totalité.

En agriculture biologique tout comme en biodynamie, l’observation de la vigne est d’autant plus importante que nous disposons de peu de traitements  : le soufre contre l’Oïdium et le cuivre contre le Mildiou. Ces traitements, naturels, ne sont pas ou peu curatifs et nécessitent une gestion surtout préventive. A CHAPELLE de NOVILIS, nous utilisons de l’huile essentielle d’orange douce, en association avec le soufre, contre l’oïdium. Nous utilisons de l’infusion de prêle que nous pulvérisons sur nos sols avant la pleine lune de Pâques, contre le Mildiou. Contre la grêle ?  Il n’existe que des équipements très coûteux : canons anti-grêle, filets recouvrant les parcelles.

L’impact du changement climatique sur nos récoltes

L’impact du changement climatique est très nettement mesurable. Il a des conséquences dramatiques pour les viticulteurs et tous les agriculteurs de façon générale. Les hivers doux avancent les cycles de végétation. Les conséquences sont donc dramatiques en cas de vague de gel. Les pluies inhabituelles et diluviennes dans le sud majorent les risques de Mildiou. Et enfin les épisodes de grêle frappent maintenant toutes les régions, n’importe quand dans la saison et de plus en plus violemment.

Croisons les doigts pour que 2019 soit un millésime sans dégâts !

 

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